D’après le CEREMA (organisme d’État qui rédige des guides de conception de la voirie) la cohabitation sereine et sûre des vélos et des voitures sur une même voie de circulation nécessite un trafic routier faible. Un axe vélo sécurisé, de type axe structurant, ne peut pas fonctionner avec un trafic routier supérieur à 1000 voitures par jour et par sens. S’il y a plus de de 1000 voitures, alors il faut faire un aménagement cyclable séparé.
Dans la rue de Trion et la Montée du Chemin neuf, il n’y a pas la largeur pour un aménagement cyclable séparé, et aucun autre endroit ou passer un axe cyclable sécurisé. C’est pourquoi le projet de de vélorue requiert une forte diminution du trafic routier, qui serait obtenu en demandant aux automobilistes en transit de passer par la montée de Choulans, plutôt que par la montée du Chemin Neuf.
A en croire certains opposants aux projets, ceci constituerait une « rupture du lien » entre le plateau et la Presqu’île et une « entrave au libre choix de son mode de circulation ».
C’est faux! Par exemple, pour aller au parking Bellecour depuis la place de Trion, passer par la montée de Choulans n’est que 1 minute plus long que passer par le Chemin Neuf!
Vérifiez vous-même sur votre application GPS si vous êtes sceptiques. On rappelle aussi que pour aller de Saint-Just à Bellecour, la plupart des gens prennent le funiculaire ou l’un des nombreux bus qui amènent en presqu’ile (C19, C20, C21, 46, 49, 55…).
Avec la nouvelle vélorue, les gens auront en plus le choix du vélo en sécurité (choix qui n’existe pas aujourd’hui) et toujours le choix de la voiture, par Choulans, seulement 1 minute plus long.
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